Les organisations signataires de l’initiative #StOpE, engagées activement contre le sexisme, affichent des résultats encourageants :
Preuve que les efforts paient : on observe dans ces structures plus de vigilance, de comportements responsables, et une meilleure connaissance des dispositifs internes.
En dépit de ces progrès, les chiffres restent préoccupants :
Un des enseignements majeurs du baromètre est la différence de lecture entre femmes et hommes sur les inégalités vécues :
Les hommes perçoivent moins la persistance des propos sexistes, et sont moins conscients de la charge mentale ou des renoncements imposés aux femmes.
Exemple frappant : 12 % des hommes pensent être mieux payés que leurs collègues femmes, contre 52 % des femmes qui estiment être moins bien rémunérées.
33 % des femmes ont déjà vu leur parole ignorée ou récupérée en réunion… une réalité que seulement 17 % des hommes disent observer.
Interrogé·es sur les leviers d’action les plus efficaces, les salarié·es plébiscitent :
La sanction systématique des auteurs de propos ou comportements sexistes.
Un message clair de la direction sur la tolérance zéro.
La formation des managers et des équipes aux stéréotypes et biais sexistes.
La création de cellules d’écoute dédiées.
Mais le baromètre montre aussi que pour la majorité, ces sanctions ne progressent pas. Il est donc temps de passer à l’action.
Bonne nouvelle : une majorité de répondant·es, toutes générations confondues, estiment que l’implication des hommes est essentielle pour atteindre l’égalité femmes-hommes. Mais cela suppose une prise de conscience partagée, y compris sur les liens entre sphère privée (répartition des tâches domestiques) et égalité professionnelle.